Les gens et les endroits d�filent
Et comme toi, se laissent aller
A vieillir plus ou moins dociles
Au fil des nuits et des journ�es
De ces journ�es o� tu t'ennuies
O� tu te sens d�courag�
Nuits sans d�sirs
Jours sans envies
O� rien ne peut plus arriver
Faudrait-il te prendre la main?
Faudrait-il que vienne quelqu'un?
Quelqu'un qui te fasse regarder
Ce que tu ne sais plus que voir
Quelqu'un qui te que fasse �couter
Ce que tu ne sais plus qu'entendre
Mais personne ne veut arriver
Et tu vieillis sans rien attendre
Au fil des nuits et des journ�es
Que tu n'essaies plus de comprendre.