J'ai enfin franchi les portes du , au-del� du voile nocturne
Je me dilue sans fin dans les annaux de saturne
Chevauchant une hydre a deux t�tes non musel�es
Mes rimes fusel�es hissent les mots jusqu'� cassiop�
N� dans un chant de brique, je m'�vade au plus haut
Ravivant le chaos qui bouillonne sous ma peau
Dans le creux du vide astral, le verbe et mani�
De ma tani�re, je rugis comme un tigre de papier
Quelquefois lass�, je m'entrelace d'�toile Filante
Les lueurs se refl�tent sur ma r�tine luisante
Encha�n� hier libre demain
Insensible a l'esbroufe des r�volutionnaires mondain
Ma d�viance se d�place au travers des trous de ver
Troubadours de la science nous ne sommes que particules de poussi�res
Ass�ch�s par le vent solaire les soucis se consument
Alors doucement je m'assoupit sur un lit de lune !
Mon texte a prit naissance dans un monospace sur une boucle de moebius
Pour finir sur le toit d'un terminus
Il �tait une fois le noir total ayant l'espoir de conquerir la lumi�re
Un r�ve qui prit forme malgr�s toutes ces ann�es �vanouis
Le jouage provoque la tache ind�l�bile mon corps astral
Nage dans le vide il se lib�re de sa prison mental
Sillonnant les voies lact�es en th�matique
Je discute avec Rodolph Ertel de son �uvre cosmique
Une effluve de souffrance s'armonise dans un souffle de vie
J'attends une r�ponse alors que les mots troublent le sommeil et glissent sur mon �corse
Dans un language corporel la symphonie s'conjugue
Dans une suite d'inspiration et de respiration
Alors que l'omdre laisse place aux premi�res lueures du jour.
Un parfum de victoire �cume de ma silouhette a son tour.
Noy� dans l'ivresse je renais � nouveau
Comme l'histoire sans fin du cycle infini d'une goutte d'eau.