Har�s se mit en t�te de comprendre ce qui l'avait retenu depuis ce qui
semblait �tre pour lui une �ternit�. Bien qu'autour de lui, tout paraissait
mort, il comprit que le lac vivait, qu'il avait le pouvoir de lui faire
comprendre certaines choses par le biais de son mental.
[Har�s :] Je dois comprendre, je dois savoir, tout le pourquoi de cette
histoire. Enfin briser ce mur d'ignorance, mettre fin une fois pour toute �
cette triste errance. Tu dois m'apprendre et m'�clairer sur ce chemin que
l'on m'a trac�. Quelle sombre force a tiss� sa toile ?O� furent peints mon
malheur, mon ignorance !
[Le Lac :] Attends ! Te voil� sur ce long chemin qu'est la v�rit� ! Regarde !
Har�s regarda dans l'eau et vit appara�tre des formes, des images. C'est
toute une sc�ne qui se d�roulait maintenant devant ses yeux : celle d'un
homme... un homme qu'il ne pensait conna�tre...
[Har�s :] Tu disais bien vrai ! Ce grand homme, au regard si fier, rien ne
semble pouvoir l'arr�ter ! Dois-je comprendre que je fus cet homme libre,
cet homme parfait, fort ?! Mais pourquoi cette chute ? Triste sort ! Je ne
peux croire en ces images !
[Le Lac :] La lumi�re, la vie t'accompagnaient, mais ton c�ur se durcit
provoquant Mort ! Mort � qui s'opposait � ces tueries, que tu engendrais.
Une autre image vint se greffer � la sc�ne, le visage d'une femme qui le
regardait...
[Elmira :] Je mis au monde ton fils, un �tre vaillant qui ne connut sa
famille. une qu�te finissant en un triste sacrifice, tel fut ce destin
annonc� par d'antiques proph�ties.
[Le Lac :] Ton fils, parcourant la terre, se mit en t�te de tout comprendre.
Ton fils, anim� par la haine, revint pour te r�duire en cendres...
[Har�s :] Comment puis-je y croire ?! Je ne peux concevoir le meurtre d'un
homme par son fils, uniquement parce qu'il ne connut jamais sa famille !
[Le Lac :] Tu �tais beaucoup plus qu'un simple meurtrier, en toi gisait un
tr�s grand mal � �radiquer.
[Har�s :] Dois je comprendre que ce mal en moi est encore rest� ?! O� alors
suis-je encore l� pour payer mes m�faits ?!
Bien qu'�tant n�gative, la conclusion qu'il fit, lui apporta un certain
r�confort.
[Har�s :] Ma destin�e prendre enfin un sens. Enfin un sens !!
[Le Lac :] Tu dois savoir certains d�tails : les cl�s t'ouvrant toutes les
portes ne sont pas encore entre tes mains. Mort ! Mort, est celui qui t'a
tu�... Sors ! Sors ! De cette eau lui r�v�ler.