Le Jardin D'�den

Les fantasmes de mille hommes r�unis s'accomplissaient la, dans ce jardin de
la luxure. Malgr� lui, la possession de Miran etait en bonne voie.
L'�rection etait apparue engendrant par la m�me occasion, une foule de
pens�es perverses et malveillantes�
La reconnaissance de l'identit� du fils de C�bil prenait le dessus sur
l'honorable Miran pourtant conscient de ses pens�es.

[Miran (Au tr�fonds de lui-m�me):] Egorger l'une de ces femmes, boire son sang
tant qu'elle est consciente, quel sublime supplice�
Transpercer sa voisine de mon organe charg� au cyanure, tel est mon vice�
Milara (Cach�e derri�re l'un des piliers entourant le jardin): Miran, mon
amour, reprends toi, �tes ces pens�es qui pr�nent la d�cadence.

La gardienne du puits avait suivi Miran depuis le d�but de sa qu�te. L'amour
qu'elle lui portait etait infini, elle ne pouvait se r�signer a voir le fils
de C�bil gagner. Miran se retourna violemment, son regard etait froid et
sordide�

[Miran:] Que cherches-tu, toi la pucelle, serais-tu la pour venir prendre ton
pied.
Viens��le sang va gicler.
Tu me feras visiter, les jambes �cart�es, ton jardin secret�
Vers ce pommier, tu y perdra ta virginit�.
Une fois fini je te sacrifierai a la gloire de mon p�re bien-aim�.
Miran est mort, son esprit l'est aussi, bien mis�rable sort, aux portes de
l'oubli. Tu es ici au berceau de mon �me, il te faut respecter mes perverses
lois. C'est en ce lieu que ma nature se lib�re, maudites sont les paroles
que tu y prof�res.
[Satyrus:] Miran est des n�tres, le sang du christ va couler. La venue du
d�mon est annonc�e, tu ne pourra plus rien y changer�
[Milara:] Je ne puis me r�signer�
[Miran:] Le mal est en moi.
[Milara:] Fils de C�bil, je te combattrai
[Miran:] Miran tu d�truira�
[Milara (effectuant un rituel):] Fils de C�bil, sort de ce corps.
Que ton �me trouve le pardon !
Je te l'ordonne, quitte ce corps !
Et que Miran reprenne raison.

Milara n'avait jamais pratiqu�e de tels rituels se rapprochant de
l'exorcisme chr�tien. Ses gestes etaient impr�cis et sa voix incertaine,
seul l'eau pure et b�n�fique de son ruisseau, ainsi que l'innocence de son
esprit et de son corps pouvaient la sauvait d'une mort certaine au c�ur de
l'incandescence des flammes de l'enfer .
Heureusement pour elle, l'identit� en tant que fils de C�bil n'etait pas
encore suffisamment ancr�e au fond du c�ur de Miran. Le regard de ce dernier
retrouvait sa puret�, entra�nant sa conscience dans une confusion des plus
�paisses�
Mais la magie ne visait que Miran, Satyrus restant d'une malveillance sans
�gal�

[Satyrus:] Mis�rable pute, tu as d�truit mon �uvre.
Mais l'on se reverra, et ton sang coulera
Mort a toi�

Satyrus disparu alors, ne laissant a sa place qu'une nu�e de cafard tous
plus immondes les uns que les autres. Les secondes s'�coulaient, tandis que
le jardin disparaissait dans une magie des plus puissantes. Pourtant, les
putains d�moniaques restaient la, a continuer leur orgie collective ainsi
que leurs orgasmes successifs�
Le fils de C�bil demeurait inerte au c�ur de Miran, mais pour combien de
temps�La continuit� de ces sc�nes de sexe ne faisaient que confirmer cette
pens�e.