Le labre las, large, l�che.
Compte les tombes, compte les tombes de Junon.
Voix charg�es de cr�celles.
Bras ferm�s sur le mond qui en ont vu tellement.
Lucine �ponage, lave le sang.
Rien ne sert de savoir si m�le ou femelle,
De compter les coups de pelle
Qui peinant un c�ur br�lant.
Ils ne seront jamais loin.
Entrailles arides qui attendent leur pauvre tour.
Lucine �ponage, lave le sang.
Tient leurs mains, tenailles qui serrent encore et toujours.
Mais ne rendent jamais.
Labre las.
Le ventre vide, Lucine regarde vers les cieux.
La lune suppliant le G�ant.
Si vide, Lucine, envieuse, attend.
Enterre-les donc encore,
Enterre, Lucine, c'est bien.
Personne n'en saura rien.
Resserre, Lucine, les liens.
Tu les envies si fort,
Nul autre ne le tient.
M�me le plus maudit,
Dis le d�sir si obs�dant.
Ilithyie ne fait pas de d�tour.
Lucine sen ment, passe son tour.
Ceux qui furent bannis, puniront sans merci
Les si mauvaises chairs, les mar�tres.
Un seul cri sorti d'une bouche b�e,
Sur les 800 �mes du marais sourd.
Infante et fils, l'un fend l'autre.
Lucine se ment, r�ve trop lourd.
Las, le ventre vide, Lucine regarde vers les cieux.
La lune suppliant le G�ant.
Si vide, Lucine, envieuse, attend.
Exhausse le v�u. Comble le creux.
Cr�ve le c�ur de Lucine, Cr�ve-le !
Dis-leur qu'ils m'ont oubli�e.
Notre heure est belle � pleurer.
Tu m'effleures, je suis l�, petit corps.
Je suis l�.
Reste encore.
Ton odeur me plait bien.
Tu sommeilles. �a me rend si pleine.
Rest encore.
Compte les tombes, compte les tombes de Junon.
Plante le pieu. Comble le creux.
Cr�ve le c�ur de Lucine. Cr�ve-le !
Exhausse le v�u. Comble le creux.
Cr�ve le c�ur de Lucine. Cr�ve-le !