Un brin de soleil, six pieds de boucaneUn escalier en tire-bouchonLes voisins d'en haut qui se chicanentMa m�re qui veille sur son balconDeux pissenlits, trois cents poubellesEnlign�s comme mes seize ansEt dans leur dos un coin de ruelleMon premier verre de whisky blancBlanc, blanc, blancOn a pouss� � l'ombre des chemin�esLes pieds dans le mortierLe nez dans la boucaneMoiti� chemin�e, moiti� merisierComme une fleur de macadamLa fantaisie plus grand que la panseOn r�ve d'acheter ces chemin�esDe s'en faire une lorgnette immensePour voir ce qui se passe de l'autre c�t�Comme � chaque jour suffit sa peineFrette en hiver, chaude en �t�On se dit ma cour vaut bien la sienneM�me si ce n'est pas toujours rose b�b�b�, b�, b�On a pouss� � l'ombre des chemin�esLes pieds dans le mortierLe nez dans la boucaneMoiti� chemin�e, moiti� merisierComme une fleur de macadamEt comme on pousse, v'l� comme on causeLes dents prises dans le b�ton arm�Fantaisies en forme de prose�crite � l'�il rythm�e au piedHey, pssstLe poing tendu, le juron justeLa peur de rien, l'envie de toutMais la peur du plus robusteAu premier jupon qui se fait douxDoux, doux, douxOn a pouss� � l'ombre des chemin�esLes pieds dans le mortierLe nez dans la boucaneMoiti� chemin�e, moiti� merisierComme une fleur de macadamLe macadam c'est comme la cliche�a passe quand on y met le tempsMais pour moi, plus le temps s'effriteMoins j'ai le go�t des fleurs des champsQuand je serai vieux, quand je serai richeQuand j'aurai eu trois fois vingt ansSur la plus haute des cornichesJ'irai proser mes vieux printempsQu'on aligne mes trois cents poubellesEt que l'on plante deux pissenlitsQue ma rue mette ses jarretellesLa fleur de macadam s'ennuieEt j'irai me reposer � l'ombre des chemin�esLes pieds dans le mortierLe nez dans la boucaneMoiti� chemin�e, moiti� merisierComme une fleur de macadam
