M'�couteriez-vous si je vous disais qu'il �tait plus fort qu'unepaire de taureauxQu'il venait � bout quand il le voulait d'un cheval sans licoulanc� au galopQu'il croquait du verre sans cracher du sangQu'il pouvait lever de terre un char de ciment,Louis CyrEt me croiriez-vous si je vous disais qu'il crevait un loup avecune seule mainQu'il tirait un train comme je l�ve un sou, qu'il plantait unclou avec un coup d'poingQu'il cassait une cha�ne rien qu'en s'�tirantQu'il couchait un ch�ne comme on couche un enfant,Louis CyrEt me croiriez-vous si je vous disais qu'il levait vingt taupinssans forcer des reinsHeureusement pour nous y s'battait jamais, on rentrait chez-nousquand �a y arrivaitQu'une main dans sa poche et d'un bon coup d'genouIl faisait d'une roche deux p'tits tas d'cailloux,Louis CyrEt me croiriez-vous si je vous disais qu'il est mort pourtant unsi beau g�antVous n'me croiriez pas si je vous racontais qu'il est mort unjour d'un chagrin d'amourPour une demoiselle grande comme un pommierQu'�tait m�me pas belle, un pommier d'l'ann�e,Louis Cyr